Paris et Beyrouth…

Au début de cette année, il y avait l’attentat contre Charlie Hebdo, suivi de l’attaque du supermarché Hyper Cacher. Maintenant, il y a les attentats du 12 novembre à Beyrouth (Liban) et ceux du 13 novembre à Paris. La dernière fois, je n’avais pas écrit de billet sur ces événements, seulement un bref hommage aux victimes sur la page Facebook de mon blog. Ce n’était pas par autocensure, mais parce que j’estimais n’avoir rien à dire là-dessus. Ou, plutôt, j’en avais trop à dire. Le choc à l’annonce de l’événement, débats et réflexions sans fin tournant autour de la liberté d’expression, l’impression de détournements politiques et idéologiques malsaines à m’en donner la nausée, sans compter les allusions racistes un peu partout dans les médias. De plus, j’éprouvais une certaine honte que le massacre de Boko Haram au Nigeria ou qu’un attentat à Tripoli se déroulant au même moment ne m’aient pas autant touché, que le fait que, dans de nombreux pays, ce genre de tragédie fasse partie de leur quotidien. Mais, plus que tout, je voulais comprendre, comprendre le pourquoi de cet acte, refusant les explications simplistes que véhiculent les médias et la plupart de mon entourage. Mais j’avais beau chercher, je n’avais pas trouvé de réponse.

Plusieurs mois plus tard, j’en suis toujours au même point, mais j’ai appris l’existence d’initiatives de solidarité, comme les hashtags #PorteOuverte sur Twitter pour accueillir des passants chez soi ou le don de sang massif pour les blessés durant ce week-end. Des actions positives, qui redonnent espoir. J’ai aussi pris connaissance de quelques actes « d’héroïsme tragique », comme le sacrifice du Libanais Adel Termos lors des attentats de Beyrouth, qui rappelle celui du Libanais Abou Ali Issa lors d’un attentat suicide à Tripoli (Lybie) en janvier de cette année. Quelle que soit la raison qui leur a poussé à agir ainsi, ils ont pu sauver des vies, au prix des leurs.

Ce n’est pas mon genre d’adopter un slogan, un profil ou une attitude. Cette fois-ci, j’exprime ma solidarité avec des mots. J’adresse mes pensées à toutes ces victimes de ces drames et à leurs proches, à tous ceux exposés quotidiennement à ces actes de violences, mais aussi aux autres, aux héros inconnus qui ont agi comme Adel Termos et Abou Ali Issa, et à tous ces gens, qui avec leurs moyens, ont prêté main forte pour aider et soutenir tous ceux touchés par ces événements. À tous, je leur rends hommage.

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